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Publié par Sylvounette

A faire circuler autour de vous,
un petit article publicitaire pour passer une agréable soirée


Ci-dessous le courriel reçu :

Chers amis, et amis de nos amis,
 
Du 3 septembre au 7 octobre prochains — très prochains — nous allons jouer Les Piliers  au Petit Saint-Martin, le théâtre qu’avait créé Marcel Marceau, et qui vient d’ouvrir ses portes près de la Porte du même nom. Un beau lieu, singulier, dans une rue centrale et calme, où passer agréablement de l’été à l’automne…
 
Sur le plan artistique c’est une aventure très heureuse, mais sur le plan matériel, pour nous, très hasardeuse. Et, cette fois, l’envie de la partager avec vous se double d’un besoin très concret de votre présence et votre participation, dont nous ne savons pas comment nous pourrions nous passer…
 
Il s’agit là, vous l’aurez compris, de bien plus qu’une simple invitation ! Nous vous proposons un prix de place préférentiel de 10 euros, dont bénéficieront aussi vos amis, les amis de vos amis, autant qu’il vous sera possible de propager l’information. Il suffira de présenter à l’entrée un des « bons » ci-joints, que nous vous demandons de faire circuler autant que possible et que vous pouvez reproduire.
 
Nous serons sans doute très occupés dans la quinzaine à venir, mais n’hésitez pas à nous contacter.
 
Merci d’avance de nous faire un public de tous vos amis, et d’abord de votre présence, qu’on espère vraiment beaucoup.
Avec toutes nos amitiés.

Arlette Bonnard, Alain Enjary, Hervé Laudière.


LES PILIERS d’Alain Enjary

Occuper la place du Roi, qui aurait disparu une bonne fois pour toutes… C’est ce qu’on a proposé à un homme ordinaire, qui était de passage, justement parce qu’il n’y tient pas et qu’il peut repartir du jour au lendemain. Si provisoire, transparente, inutile que soit sa présence, elle limite les tentations offertes à n’importe qui, ou quoi, d’usurper un pouvoir vacant. On lui en est reconnaissant, mais personne ne le retient, puisque l’unique raison qu’il ait de jouir de cette place, sa seule légitimité est ce qui le pousse à la quitter et partir en quête de la sienne… Même pas les trois femmes si attentionnées qui l’entourent, ni le Ministre, avec lequel il écoute chaque jour les rapports, requêtes et récits des diverses contrées du Royaume, de la bouche de Messagers étrangement semblables. Toujours prêt à reprendre sa route, bien qu’il en ait perdu le sens, il a du moins choisi par où il s’en ira : une poterne discrète, où il rencontre parfois le préposé à l’entretien et la garde du lieu.
Partira-t-il ou non ? Toute l’histoire est là, émaillée de toutes les histoires des Messagers, la leur comprise. Histoires dans l’histoire qui pourrait, à ce compte-là, ne jamais finir d’en finir… Comme dans les 1001 nuits ? Dans Fin de partie ? Ou quoi ?...



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