Trail de Marsannay 15 km. Ultra trail Côte d'Or 2014.
Un magnifique week-end en Bourgogne
Mon club CCR92 avait choisi cet Ultra Trail Côte d'Or en tant que sortie annuelle. Différentes distances de trail étaient proposées, ce qui a permis à bon nombre d'entre nous de pouvoir y participer selon son niveau et sa forme du moment. Les courses se déroulaient à Marsannay la Côte, un village non loin de Dijon, ville où nous étions logés.
Une belle édition avec le soleil au rendez-vous, malgré quelques petits couacs de l'organisation, mais tout ne peut pas être parfait
LA VEILLE
Départ vendredi midi en covoiturage, avec Christine, Nono et Jean-Sébastien notre chauffeur, pour un peu plus de 3h de route fluide. Christine étant l'organisatrice de cette sortie club, nous sommes tout d'abord passés par Marsannay afin de retirer les dossards au village d'accueil, situé sur la place de la Mairie.
Nous étions inscrits sur 3 distances : Trail des Vignes 29km (5), Trail au Féminin 9 km (6) et Trail de Marsannay 15 km (13), donc 3 postes différents pour retirer les dossards et les tee-shirts. Heureusement qu'il n'y avait pas la foule car nous y avons passé un certain temps Contrôle fait de tous les sacs, renseignements pris pour les parkings, les douches (salle du Rocher), les vestiaires (pas de consignes),
en route pour le centre d'hébergement.
Le soir, nous nous sommes tous retrouvés pour dîner au self du centre.
Un bon repas qui s'est terminé par un petit briefing de Christine et la distribution des dossards.
Un clic sur mon dossard pour voir toutes mes photos
LE JOUR J
Après une bonne nuit, réveil vers 7h30, le soleil est là et le ciel bien bleu ,
gym matinale, douche puis petit déjeuner au self.
Le départ du Trail de Marsannay, auquel je suis inscrite, n'est qu'à 15h, mais avec quelques autres collègues nous partirons dès le matin pour assister au départ de nos plus courageux sur le Trail des Vignes à 10h.
Nous nous garons sur le parking de la salle du Rocher qui est situé à 5 minutes à pied de la zone de départ. Arrivée et départ des courses au niveau de l'arche bleue.
Consultation des parcours qui n'étaient pas encore affichés lors de notre passage la veille.
Pendant que mes collègues s'échauffent et que les supporters sont partis boire un café, je vadrouille sur place au soleil. Les bénévoles sont encore en plein préparatifs d'une bonne collation d'arrivée
Quelques minutes avant le départ, la photo des collègues sur le 29 km.
Ce fut limite car la moitié de l'équipe était déjà derrière la ligne quand l'autre patientait encore pour les toilettes
La photo faite, je pars vite fait en trottinant pour pouvoir les prendre un peu plus loin sur le parcours, grimpée sur un petit muret,
juste avant qu'ils ne partent dans les vignes.
C'était beau à voir ce défilé de coureurs multicolores
Presque tous sont entrés dans la forêt, quand tout à coup on voit un mouvement comme un essaim d'abeilles faisant demi tour... Les coureurs redescendent et au niveau de la bifurcation à la lisière de la forêt c'est l'hésitation générale... certains partent sur leur droite, et puis finalement la majeure partie part sur la gauche (bonne direction).
Il y a donc eu un couac, pas de signaleur à cet endroit, et les premiers n'ont pas dû voir la rubalise.
En regardant bien le plan, il fallait prendre à droite et ne pas monter dans la forêt.
Du coup nous sommes inquiets pour nos collègues, surtout les 2 premiers... Qu'auront-ils fait comme parcours
En attendant leur arrivée, un peu de marche jusqu'au supermarché du coin pour acheter de quoi pique-niquer à l'ombre d'un cerisier, sur la fin du parcours au milieu des vignes avec une belle vue sur le village.
Sur le chemin, voici comment était fixé la rubalise... avec une pince à linge
Et vers 12h30 apparaît notre champion CCR92, Fabrice
Il a fait quelques kilomètres de plus pour retrouver le bon chemin...
et finir 1er au scratch du 29 km, bravo
Nous encourageons tous les concurrents, pas seulement ceux du 29 km d'ailleurs, pendant la 1/2h suivante jusqu'au passage du prochain participant de notre club, Jérémy.
A 13h, retour vers la salle du Rocher pour récupérer ma boisson d'attente. Pendant ce temps je laisse mon appareil photo à Julien qui assiste au passage de Bruno et Elodie que nous avons d'ailleurs croisés et encouragés en revenant juste à la sortie du chemin des vignes. Manque plus que Sophie Mais le temps passe et il est temps pour nous de rejoindre le départ du 15 km Trail de Marsannay.
Le soleil est toujours là et chauffe bien à présent, je ne regrette pas d'avoir mis uniquement le débardeur du club. Nos collègues nous décrivent un peu leur parcours, et la fin commune au notre... ça n'a pas l'air facile... du coup je me dis que je vais sans doute marcher beaucoup plus que prévu et mettre bien plus de 2 h sur ces 15km et 500m D+
Une photo de groupe avant le départ
15h00 C'est parti pour les plus de 400 participants, tout doucement, vu que je ne me suis pas du tout échauffer ce n'est pas plus mal
Petite montée à travers les vignes, et là pas d'erreur pour nous, on tourne à gauche
On traverse une route et là, premier bouchon
En fait le chemin se rétrécit et nous ne pouvons courir qu'en file indienne pour monter vers la forêt.
Puis à environ 30' de course, la première grosse et longue côte, montée pas à pas avec même des arrêts sur place, il faut bien caler ses pieds pour ne pas glisser en arrière
Les deux prochaines côtes sont bien plus raides, il faut escalader les pierres comme en grande montagne incroyable ce parcours
J'ai bien fait d'entrainer mes cuisses dans les côtes de ma forêt les deux semaines précédentes
Mine de rien ça fait bien monter les puls ces grimpettes, même si c'est au ralenti, et bien contente d'arriver au sommet à chaque fois
Heureusement entre chaque passage de combes, il y a des chemins plus roulants sur lesquels je prends bien plaisir à relancer, mais aussi des descentes assez rocailleuses et dangereuses où là je suis plus prudente à cause de mes soucis aux pieds.
Je vais faire le yo-yo avec deux de mes collègues CCR92 masculins et un trio mixte d'un même club (2 femmes et 1 homme) qui me dépassent dans les descentes, mais que je rejoins ensuite dans les passages plus roulants. Après une des rudes côtes, un passage très étroit pierreux et le vide à droite Fallait pas trébucher là
Il y avait un point de vue par là mais je n'ai même pas tenté d'aller faire une photo
Et la pire des descentes arrive au km9 Je n'ai pas regardé ma montre GPS depuis le début, mais un coureur devant moi a dit à cet endroit qu'il ne restait plus que 6 km...
Et quelle descente A pic, des grosses pierres, et quand ça devient plus large, c'est un terrain tout meuble. Il faut s'aider d'une corde. C'est là que je rencontre Jean-Sébastien qui avait décidé de faire le parcours en sens inverse en randonnée. Il nous a croisés au mauvais moment
En tout cas il me conseille de bien prendre la corde. Je descends en marche arrière, sans trop laisser trainer mes mains sur la corde parce je sens que ça chauffe. Je ne peux pas descendre aussi vite que je le veux, le coureur derrière moi n'étant pas très à l'aise. Pour finir il y a une plus grosse corde mais qui n'est pas tendue, alors je la lâche et la pente étant plus douce je me laisse glisser dans la terre où mes pieds s'enfoncent. Et puis c'est reparti pour une côte
et encore une longue descente dans laquelle je me fais passer par le trio mixte de coureurs. Puis on sort un peu de la forêt, j'aperçois au loin mon collègue Pierre, je me sens bien et relance tranquillement jusqu'à sa hauteur, tout en dépassant également le trio mixte (une des femmes disant qu'elle n'a pas la force d'accélérer
)... J'encourage Pierre en le passant avant la dernière côte remontant dans un passage boisé. Et puis enfin on débouche sur les vignes
et maintenant que de la descente
Je reconnais le chemin où nous avons pique-niqué, donc il reste environ 1 km. Je jette un oeil sur mon chrono et constate que je n'ai pas encore passé les 2h de course et que je peux faire moins, alors j'accélère tout du long, dépassant tous les coureurs devant moi. Nous n'avions pas beaucoup d'encouragement durant le parcours mais maintenant il y a du monde, mes collègues sont là aussi. Une fois sur le bitume, je sais qu'il me reste juste deux virages, gauche puis droite et dernière ligne droite vers l'arche d'arrivée, je sprinte et voilà c'est fini
1h57min35
256ème sur 413.
30ème Féminine sur 99 et 1ère V2F sur 14.
Finalement je n'ai pas marché autant que je l'aurais pensé, et le peu de fois où je l'ai fait,j'allais aussi vite que certains qui trottinaient
C'était un parcours magnifique, et malgré que très technique, je me suis bien régalée et n'ai même pas souffert de la chaleur, la majorité du parcours étant bien ombragé.
Et je comprends pourquoi auparavant, ce village de Marsannay la Côte s'appelait Marcenay en Montagne
Par contre mon talon droit a moins aimé J'ai dû trop abuser de la marche pieds nus avant ce trail et me déclencher une tendinite sous le talon...
Après une petite collation, pas très faim en fait, direction la douche. Ensuite retrouvailles au village. Nous assistons aux podiums avant d'aller dîner un bon plateau repas préparé par un traiteur de la région, et finir la journée à Dijon autour d'un verre (surtout de la bière ) dans un bar à Dijon, devant la finale de rugby Toulon-Castres.
Les résultats du club CCR92
4 participant(e)s en 1ère place catégorie sur les 3 trails
Dommage qu'il n'y avait pas de récompense,
seuls les premiers au scratch avaient droit à un lot
Un clic sur le trophée de notre champion pour voir toutes mes photos
ou ICI
LE LENDEMAIN
Pour terminé ce week-end en Bourgogne, nous avons participé à la première édition de la PATARATE GOURMANDE
Une marche à la découverte des produits du terroir et dégustation des vins de Bourgogne.
Nous devions quitter les chambres à 10h et avions rendez-vous à 12h30 pour la Patarate.
En attendant, une pause au café de Marsannay, pour une partie du groupe.
Pour la Patarate gourmande, nous étions tous équipés d'un chapeau, d'un verre avec porte-verre et une liste à faire cocher aux différentes étapes de dégustation.
La photo de groupe avant le départ.
C'était vraiment sympa cette patarate
J'avais juste un peu de mal à marcher tellement ça me tirait fort sous le talon droit, et j'étais en fin de peloton
Anecdote : en haut de la côte pour aller vers le plat de résistance, avec mes trois partenaires de fin de groupe, nous avons manqué un pannonceau Ce sont des séniors que nous avions dépassés qui nous ont sauvé la mise
Faut dire que ça papotait pas mal, têtes baissées pour voir où nous mettions les pieds, et n'avons pas relevé la tête au bon moment pour apercevoir le panneau sur l'arbre
Pour voir mon reportage en photos, un clic sur le panneau