La Godillose. 2024 - Le plaisir de courir, courir pour vivre de plaisir

Samedi 15 juin 2024, deux semaines après le Marathon de la Liberté suivi d'une semaine de vélo en Bretagne je participe à ma première Godillose, quant à Didier ce sera sa seconde participation.

Je n'ai pas d'objectif chrono mais juste finir le plus loin possible avant la nuit. Didier lui a choisi de s'arrêter lorsque la boucle revient à Bonneval.

Au retrait des dossards les bénévoles nous remettent une feuille de route à tamponner lors du passage au point de ravitaillement des villages. Nous recevons également un tee-shirt et un stylo-bille la Godillose.

La pluie arrive avant le départ, nous nous abritons dans le supermarché juste à côté.

Le départ est donné à 13h00 sous un ciel encore bien gris.

Le parcours alterne route et chemin entre chaque village des 20 communes par lesquelles nous passons et où nous attendent des bénévoles avec de bons ravitaillements.

Je marche en compagnie de Philippe et Alain à une moyenne de 6 km/h, Didier étant parti à une allure plus rapide. La météo s'améliore et permet de profiter des paysages de la Beauce.

Au début je marche normalement puis par la suite je profiterai des passages sur bitume pour pratiquer le marche athlétique. Un changement de technique ça fait du bien aux gambettes. Après le ravitaillement du Km28 à Sancheville, Alain prendra les devants. Je reste avec Philippe et parfois d'autres connaissances du Rando Running Dunois.

A 20h57 nous arrivons à Bonneval après 46 km parcourus et où Didier nous attend mais il n'a pas l'intention de continuer plus loin.

Je prends le temps de passer aux toilettes et prendre une petite collation avant de repartir avec Philippe qui veut bien m'accompagner encore un bout de chemin. J'ai pris mes bâtons de marche nordique pour m'aider mais l'allure a bien baissé, je ressens un échauffement sous le coussinet du pied gauche depuis un moment...

Au ravitaillement de Moriers Km52,2 Didier nous attend avec la voiture, mais il ne fait pas encore très nuit alors avec Philippe nous continuons jusqu'au prochain village.

La nuit noire arrive lorsque nous sommes dans les champs et rares sont les marcheurs... Il est difficile parfois de voir le fléchage.

Vraiment je n'aime pas courir ou marcher la nuit, on ne voit rien du paysage !